Monday, May 29, 2006

Etat du monde, crise actuelle. Recession ou croissance?


Alors qu’au Sénégal, son extraction est en vue , le pétrole est toujours l’objet d’enjeux majeurs à travers le monde.
L'économie mondiale présente un étonnant paradoxe : alors que le prix du baril de pétrole a augmenté de 30 à 75 dollars depuis le début de 2004, le niveau de la croissance reste exceptionnellement élevé, et l'inflation modérée. Cette résistance de l'activité contraste avec les précédents chocs pétroliers de 1973, 1979 et 1991, qui se sont traduits par des récessions. Rien ne serait cependant plus faux que d'en conclure que l'économie mondiale est immunisée contre la hausse des prix de l'énergie et des matières premières.

L'augmentation du prix du pétrole n'est pas conjoncturelle mais bien structurelle, combinant un choc de demande et un choc d'offre. La pression de la demande (+ 25 % en dix ans) a déclenché le cycle haussier, porté par l'hyperdéveloppement de la Chine, de l'Inde, des économies émergentes, par le dynamisme des Etats-Unis et la récente sortie de déflation du Japon. Trois sources de tension sur l'offre ont parallèlement cheminé. La première, industrielle, tient à l'insuffisance des capacités de raffinage. La deuxième, géopolitique, découle de la montée des tensions dans nombre de pays producteurs clés. La troisième tient à la prise de conscience progressive de l'épuisement des ressources pétrolières aisément accessibles à l'horizon d'une trentaine d'années.
Jusqu'ici, plusieurs antidotes ont permis de limiter les conséquences du nouveau choc pétrolier sur l'économie mondiale. Côté offre, la mondialisation, le renforcement de la concurrence, l'intensité des gains de productivité, le désendettement des entreprises ont freiné les hausses de prix. Côté demande, les programmes de baisse d'impôts aux Etats-Unis, le boom de l'immobilier, l'endettement massif des ménages ont soutenu la consommation dans les pays développés.
Force est cependant de constater qu'en 2006 les risques de dérapage du marché pétrolier s'exacerbent, alors que les forces qui l'ont contenu en 2004 et 2005 s'affaiblissent. L'exceptionnel cycle de croissance mondiale qui prévaut depuis 1990 repose ultimement sur le consommateur américain, qui se trouve confronté à l'arrêt des baisses d'impôts, du retournement du marché de l'immobilier et à la montée des taux d'intérêt. D'un autre côté, la mondialisation se heurte aux pressions protectionnistes, tandis que le plein-emploi dans la plupart des pays développés et la fin de la déflation japonaise ouvrent un espace à une hausse des salaires et des prix. Ce qui pourrait conduire à une accélération de la hausse des taux d'intérêt pesant lourdement sur les ménages et les Etats les plus endettés. La hausse du prix du pétrole entraîne une dégradation supplémentaire du déficit commercial record des Etats-Unis, ouvrant la possibilité d'une chute brutale du dollar. Sans compter que l'impuissance de la diplomatie accroît la probabilité d'une option militaire dans la crise ouverte par les ambitions nucléaires de l'Iran, pays pétrolier clé.
En fond de tableau, l'activisme des grands pays producteurs et des puissances émergentes du Sud s'oppose à la passivité des démocraties développées. La Bolivie nationalise ses hydrocarbures. La Russie ne se contente plus de livrer (20 % de la production de gaz et 28 % des importations européennes) mais veut se diversifier dans l'électricité et la distribution de gaz en Europe. Les monarchies du Golfe s'efforcent d'investir sur place et de développer leur secteur privé avec les quelque 300 milliards de recettes pétrolières annuelles. Les puissances émergentes du Sud - Chine en tête - se lancent dans une course de vitesse pour la sécurisation des sources d'approvisionnement. A l'inverse, le chacun pour soi tient lieu de stratégie pour les grands pays consommateurs du Nord, qui rivalisent d'impuissance et de légèreté au sein du G7 comme de l'Union européenne.

Cinq conclusions émergent:
1. Le cycle long amorcé dans les années 80, caractérisé par la baisse conjointe de l'inflation, des taux d'intérêt, du prix de l'énergie et des matières premières, est clos.
2. La mondialisation, le chaos géopolitique, la perspective de l'épuisement des réserves provoquent un double choc de demande et d'offre qui pousse à une hausse durable des prix du pétrole.
3. L'excellente résistance de la croissance au choc pétrolier en 2004 et 2005 ne doit pas occulter les risques de ralentissement, voire de récession mondiale.
4. Parallèlement à son impact économique, l'énergie représente un enjeu stratégique vital, évalué à sa juste importance par les pays producteurs et les superpuissances émergentes du Sud, mais sous-estimé par les démocraties développées.
5. Au lieu d'ignorer la nouvelle donne énergétique et de privilégier des approches strictement nationales mêlant le protectionnisme et la recherche d'accords spécifiques avec les producteurs, à l'image de l'Allemagne avec la Russie, les pays consommateurs du Nord et les Européens en particulier devraient instaurer une concertation étroite et ne pas retarder davantage les changements majeurs qu'implique la nouvelle donne énergétique en termes de capacités de production alternatives - notamment nucléaires -, de comportement des consommateurs et d'amélioration de l'efficacité énergétique.
Source: Le point

Thursday, May 25, 2006

Chirac in South America for four days.


Wednesday, the French President Jacques Chirac started a four days visit to Brazil and Chili to promote exchanges between French companies and the two Southern American countries.

For France, the objective is to develop relationships with the two exemplary emerging countries.
For Brazil, this is an occasion to make official a "Strategic partnership" with France as the ministry of Brazil foreign affaires said: "It is planned to put regularly meeting in place between the ministries of foreign affaires."
"il faut aller la ou se situe la croissance de l'économie mondiale, la ou se situent les grands pôles de développement et y faire connaitre les succès de la France et les capacités françaises" said the french spokesman.
This frame of mind has already made the President Chirac go to Thailand, India, Saudi Arabia this year before to go back to China the next autumn.


Growth


Brazil's growth, this year, will approximately reach 5% (2006); Chili's growth will probably be more important announcing 6% growth (2006). The Chilean economy is considered as the most competitive in South America.
The objective of the visit is also to sign contract concerning Foreign Affaires, Economy, Defense, Education and Industry so the respectively ministers of those ministry are following the French president, but also Chairmen of important French companies as Alstom, Saint-Gobain, Areva, Suez et Thales.
"Brazil has an important potential of development and France knows that" said Jacques Chirac.

The difficult position of Brasilia concerning its independence on Bolivian gas will make Brazil take the decision to develop electronuclear programs. Since Morales (Bolivian President) had nationalized hydrocarbure sector, Brazil expects the increasing of gas price; Bolivia supplies 50% of the Brazilian oil consumption. Areva planned to be one of the first company in this sector to deal with Brazil.
Moreover France and Brazil would like to cooperate on Ethanol, the major idea being to make the Caribbean and Africa benefit of the Brazilian knowledge on bio-carburant.
Nowadays, 70% of Brazilian vehicles are working with both Ethanol and blend of Ethanol and gasoline.
France wants to follow the Brazilian example and proposes bio-carburant in every service station up to 2010. Before that, Renault (Already based in Brazil) from now to 2009 is going to introduce "flex-fuel" (flex-fuel engines are working with both Alcohol or gasoline) vehicles in France.

Chirac Vs Lula

Lula Agreed with Chirac on his project to tax plane tickets to finance fight against AIDS in poorest countries. On its side, France is supporting Brazil claiming a permanent seat in the Security Council of United Nations.
However, the two Presidents have not the same position concerning negotiation of WTO (World Trade Organization). Brazil wants European Union opens its agricultural market for Brazilian products and Europe wants Brazil turns down its national barriers to allow importation of industrial and service products from the old continent.
In Chili, Chirac will meet Michelle Bachelet and visit the subway built by French companies.
The president also wants to congratulate the Chilean chief of the Government for the Democracy in place making distance with Pinochet's dictatorship
Business will be also on topical, France owning only 2.3% of Chilean market share.
Jonathan Fredericks
souces: Google news, stabroeknews, AtlasEco2006, Blogfinance

Tuesday, May 23, 2006

Chavez is pursuing its rupture with the United States.


Venezuela will pull out of a trade bloc with Columbia and Mexico. That is its latest move to abandon trade deals with countries having free trad agreements with the United States.

The Venezuelan President Hugo Chavez said he was withdrawing from the so-called G-3 bloc to safeguard the national interest as Venezuela joins another trade group, MERCOSUR, with other left-leaning governments including Argentina, Uruguay, Paraguay and the New Southern American Giant, Brazil.
Earlier, in April, Chavez already left the Andean Community after Columbia and Peru had signed a Free Trad Deal with Washington. The venezuelan President said that the free trade agreement with USA would harm the local industry importing American goods.


Jonathan Fredericks

Tuesday, May 16, 2006

D.de Villepin lance la France dans le developpement d'energies propres.


Le Premier ministre français Dominique de Villepin a annoncé lundi des politiques visant à accélérer le développement des énergies "propres", en réponse à la hausse du prix du pétrole qui devrait perdurer.

Le gouvernement se prépare à "l’après-pétrole" et a engagé une stratégie de relance massive dans des investissements énergétiques dans le pays, a affirmé le Premier ministre dans une déclaration sur la politique énergétique.
La France compte porter l’incorporation des biocarburants à 10% du volume d’ici 2015. Un plan d’action "précis" sur les biocarburants devrait être prêt d’ici l’été, fixant un "calendrier volontariste" de développement, selon M. de Villepin. Le projet doit associer les constructeurs automobiles, les distributeurs de carburants, les représentants du monde agricole et les automobilistes.
Pour le gouvernement, les automobilistes auront deux choix, soit des véhicules "bicarburation" pour pouvoir consommer de l’essence et de l’éthanol quasiment pur, soit des véhicules diesel pouvant intégrer des hautes teneurs en biocarburants. Il faudrait établir un réseau de "pompes vertes" pour offrir aux automobilistes une liberté de choix.
"Nous sommes résolus à aller plus loin, en incitant devantage les Français à recourir à l’énergie solaire, et avec la promotion de l’utilisation du biogaz, a signalé le dirigeant français.
Pour favoriser l’utilisation d’énergie solaire et de biogaz, l’Etat va augmenter à partir de juin les tarifs de rachat des électricités produites sur ces deux bases, alors que l’Etat subventionne déjà la moitié du coût de l’installation de tuiles solaires.


Le Monde

Tuesday, May 02, 2006

Car using gasoline will disappear within the next couple years.

"Cars using gasoline will disappear within the next four years" as Lula (Luiz Inacio da Silva - Brazilian President) likes to say. Three major reasons could explain this inevitable fact. The first one, being the current difficulty for the world to be supply on oil (tension are appearing), the second one is Sugar price policy put in place by the European Union and to finish the Environmental problem.


The current petroleum crisis is, for sure, generated by the global fall of the world reserve (making increased the price).
These reserves are affected by the nuclear crisis in Iran making the investors worry. People are scaring a military intervention by the United States in the Golf, which could stop barrel’s transportation or slow down the production (sixteen barrels are leaving the region of Golf every days – 20% of the world production). Iran is the fourth exporter of oil in the world producing four millions barrels a day.
Moreover, the Nigerian conflict creates by the rebels in the country against the refineries is slowing down the production by 20%, and making the atmosphere feels uncertain.
Furthermore, the tensions between Venezuela and United States about petroleum and the possibility of an invasion of The south American country by the North American Country is putting in place another reason for the investors to doubt.

The second factor which could make disappearance the cars using gasoline is because of the Sugar Price policy adopted by the European Union. The Sugar Producers must find a new more profitable market using the raw materials, the current new market being the Ethanol production. Everything will be use to replace the gasoline by the Ethanol slowly but certainly.

Then, the third reason, which will definitely erased cars using gasoline, is the new environmental norms policy, more strict, in United States replacing the MTBE (Methyltertiobutylique ether), which is too pollutant, by Ethanol creating a demand for the ethyl-alcohol slowing down the production of oil.


The different conflicts, the appearance of the Ethanol market and the European policy are making increased barrel’s price which reached $75 usd (Friday, April 21th). These factors are happening at the same time, creating a global crisis in the world. It is sad to see that the world needed an economical reason (oil price evolution) to replace gasoline, which is polluting our planet, it is also sad to see how the decisions are making faster when the first world countries are directly concerned .

Jonathan Fredericks